By Roch Rivero
Sitting, lying or standing, my days that rivaled the joy of summer, the mood of good tea,
became gloomy, Between these walls, I am everywhere, I am in historic and modern Africa, I am in the Europe of lights and great revolutions, I am in legendary Asia and in the fine sands, I am in the America of free men, the new world,
A rhythmic thought like the flame of the Hephaestus burns in my being, I am transported in an evening of history, in the vanilla melody of the Marseillaise, that of freedom, Freedom, darling freedom, freedom to sunbathe without fear, freedom to travel …
I am as vulnerable, we are as an image without imagination, like a breathless wind, like a sun without light.
In this house, we are like blocks of salt, and outside it’s like it’s raining, science fiction novels have become real and we are full of grief,
Europe, the beautiful lady with the rainbow beauty and the honeyed smile, that in the cities where it is never dark even when one comes to be bored, she grows black, she cries,
The three sisters, Africa, Asia and America are tormented, consumed by fear and sorrow,
I write to you my friend with the hearts of the poets of yesteryear, with the look of the worried mother, these are not words that I address to you, this is not ink on this paper, but this are tears, they sail like the rivers of Switzerland,
I am writing to you my friend with verses without a verb, I am writing to you my friend with proses which are paused.
Just like on the chessboard, the Queen although powerful can be defeated and even fallen,
I write to you my friend sitting on my chair in Africa, hands on my table in Europe, with my pen of Asia and inkwell America, to tell you that I wipe my tears with the tear of hope,
A new day and a new life is coming, I’m writing to you my friend to tell you to be strong.
LETTRE À UN AMI
Assis, couché ou debout, mes journées qui rivalisaient avec la joie de l’été, l’humeur du bon thé, sont devenues moroses,
Entre ces murs, je suis partout, je suis dans l’Afrique historique et moderne, je suis dans l’Europe des lumières et des grandes révolutions, je suis dans l’Asie légendaire et aux sables fin, je suis dans l’Amérique des hommes libres, le nouveau monde,
Une pensée rythmée comme la flemme d’Héphaîstos brûle en mon être, je suis transporté dans un soir d’histoire, dans la mélodie vanille de la Marseillaise, celle de liberté,
Liberté, Liberté chérie, liberté de bronzer sans peur, liberté de voyager…
Je suis comme vulnérable, nous le sommes comme une image sans imagination, comme un vent essouflé, comme un soleil sans lueur.
Dans cette maison, nous sommes comme des blocs de sel, et dehors c’est comme s’il pleuvait, les romans de science fiction sont comme devenu réél et nous sommes pleins d’affliction,
l’Europe, la belle dame à la beauté arc-en-ciel et au sourire mielleux, celle aux villes où il ne fait jamais nuit même quand l’on viendrait à s’ennuyer, elle broie du noir, elle pleure,
Les trois soeurs, Afrique, Asie et Amérique sont tourmentées, consumées par la peur et le chagrin,
Je t’écris mon ami avec le cœur des poètes d’antan, avec le regard de la mère inquiète, ce ne sont pas des mots que je t’adresse, ce n’est pas de l’encre sur ce papier, mais ce sont des larmes, elles naviguent comme les fleuves de la Suisse,
Je t’écris mon ami avec des vers sans verbe, je t’écris mon ami avec des proses qui sont en pauses.
Tout comme sur l’échiquier, la Reine bien que puissante peut être vaincue et même déchue, je t’écris mon ami assis sur ma chaise en Afrique, les mains sur ma table en Europe, avec ma plume d’Asie et encrier d’Amérique, pour te dire que j’essue mes larmes avec la larme de l’espoir ,
Un jour nouveau et une vie nouvelle s’annonce,
Je t’écris mon ami pour te dire d’être fort.
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